Pierre Albert Vivet est ingénieur du son. Son parcours atypique lui a offert d’explorer tous les aspects du son cinématographique.
Il débute sa carrière à Paris à Radio France Internationale puis se tourne vers la post-production pour le documentaire et la fiction, le montage son, le mixage et l’enregistrement de post-synchronisations et de bruitages.
En 2000, il s’installe en Bretagne sud pour y construire un auditorium dédié au doublage en breton qu’il exploite jusqu’en 2009.
A partir de 2006 il développe avec Aqua Sapiens une compétence reconnue pour les films maritimes, embarqués et subaquatiques, en formats spéciaux et panoramiques, notamment pour Océanopolis et l’Office Français pour la Biodiversité.
Il s’oriente progressivement vers le tournage tout en poursuivant son activité de monteur son, son plus ancien métier.
Depuis, il a apporté sa collaboration à de nombreux films documentaires et de fictions, en tournage comme en montage son et en bruitage.
Quelques références. En fiction : « Les Bigorneaux » d’Alice Vial, césar du meilleur court métrage 2018, « Je serais parmi les amandiers » de Marie Le Floc’h ou « Été 96 » de Mathilde Bédouet, césar du meilleur court métrage d’animation 2024.
Et côté documentaires : « Tuer le silence » de Richard Bois, « Les Illettrées » de Philippe Guilloux ou « Un pays de papier » de Marion Boë.
Il reçoit en 2017 le Prix Renard pour la meilleure composition sonore au festival Coté Court à Pantin pour le film « Mer » de Olivier Broudeur.
En parallèle et depuis 2003, il enseigne le son pour l’image auprès des étudiants d’Image et Son Brest, master professionnel de l’Université de Bretagne Occidentale et intervient régulièrement pour des formations professionnelles.
En 2025, son activité se partage entre le tournage et le montage son, pour la fiction et le documentaire.
Il a animé la formation Technique et couleur sonore à la radio, proposée par Ty Films Formations en 2019.