Les invité·es

Découvrez les invité·es des Rencontres 2025 !
À Ty Films, il nous tient à cœur de faire se rencontrer les amateur·ices et les professionnel·les du cinéma documentaire. Cette année particulièrement, nous accueillons beaucoup de personnes œuvrant dans le champ du documentaire. Voici leurs biographies accompagnées d’une photo, pour que vous puissiez les reconnaître avant et pendant le festival !

Cinéastes

Anna Recalde Miranda
Réalisatrice du film "De la guerre froide à la guerre verte"

Anna Recalde Miranda est une réalisatrice italo-paraguayenne. Elle est diplô- mée en sociologie des médias de l’Université de Bologne, Italie, et en Sciences Po, à l’école des arts politiques de Paris. Elle a produit et réalisé quatre long-métrages documentaires qui ont été diffusés sur des chaînes internationales et qui ont participé à des nombreux festivals en France et à l’international, en remportant nombre de prix.
Faisant suite à ses films précédents : "La tierra sin mal" (2009) et "Pouvoir et Impuissance, un drame en 3 actes" (2014) ; "De la Guerre froide à la Guerre verte" est le troisième volet d’une trilogie de documentaires sur l’histoire politique du Paraguay depuis la dictature de Stoessner jusqu’à aujourd’hui.


Anne Roux
Réalisatrice d’un Portrait de Mellionnec

"Je m’appelle Anne Roux. J’ai commencé ma vie professionnelle comme infirmière, un métier qui m’a permis de rencontrer des personnes aux parcours très différents et d’écouter leurs récits de vie. Ces échanges m’ont donné envie de partager ces histoires avec un plus grand nombre. J’ai donc commencé, en autodidacte, à réaliser des micros-trottoirs filmés, où des passant·es racontaient une anecdote ou un moment marquant de leur vie. Puis, j’ai voulu me former davantage et j’ai repris mes études en cinéma, jusqu’à un master. Dans ce cadre, j’ai réalisé un court-métrage documentaire sur les conséquences sur ma vie des agressions sexuelles que j’ai vécu. Aujourd’hui, je poursuis mon travail documentaire en continuant d’explorer ces thématiques."


Azadeh Abadpour
Cinéaste en résidence d’écriture à Ty Films, séance "Résidences Iran Palestine".
Enfant, elle répondait « écrivain » lorsqu’on lui demandait ce qu’elle aimerait faire plus tard. En raison de son intérêt pour la nature, elle a d’abord étudié l’agriculture avant d’entrer à la faculté d’art. Elle travaille aujourd’hui dans ce domaine pour gagner sa vie et sa carrière artistique se poursuit en même temps. Elle est titulaire d’une licence en littérature dramatique de la faculté des beaux-arts de l’université de Téhéran. Parallèlement à ses études, elle a suivi deux cours pratiques de mise en scène à l’école d’art dramatique de Téhéran et d’art dramatique à l’institut Karnameh.


Fuad Hindieh
Réalisateur d’un Portrait de Mellionnec et actuellement en résidence d’écriture à Ty Films - séance "Résidences Iran Palestine". Il accompagnera aussi le film "No Other Land".

"Dédié à l’art de raconter des histoires, je suis un cinéaste indépendant basé à Jérusalem et titulaire d’une maîtrise en réalisation de films obtenue en 2012. Ma carrière a été jalonnée de diverses fonctions dans les médias et la production cinématographique, avec un accent particulier sur la réalisation et la cinématographie.
J’ai notamment été assistant réalisateur sur le court métrage "The Present", nominé aux Oscars (2021), et directeur de la photographie sur le long métrage documentaire "Palestine 1920", qui a remporté les Dauphins d’argent à Cannes (2021). En outre, je transmets mes connaissances en tant que professeur de cinématographie à l’université Dar Al Kalimah depuis 2019. Je suis également très impliqué dans la conception et la mise en œuvre de projets médiatiques et cinématographiques pour les jeunes, tant au niveau local qu’international.
Mon travail est motivé par un engagement à élaborer des récits qui résonnent et enrichissent l’expérience humaine, en mettant l’accent sur l’élévation des normes de narration visuelle."


Jean-Baptiste Bonnet
Réalisateur du film "Save Our Souls"

Diplômé en photographie de l’École des Gobelins à Paris, il a été chef-opérateur pour de nombreux documentaires de création, diffusés notamment par Arte, France Télévisions et le Centre Georges Pompidou. En parallèle, il a collaboré avec des sociétés de production et des diffuseurs comme consultant. Que ce soit comme technicien ou comme consultant, Jean-Baptiste a toujours eu un goût de l’accompagnement et du développement des écritures documentaires. Il crée Habilis Productions en 2020. En 2021, il produit et coréalise "Ici rugissaient les lions". Diffusé par France Télévions, le film est salué par la critique. En 2021, il est sélectionné à Eurodoc avec son projet "Save Our Souls". Il produit et développe actuellement plusieurs projets, avec un goût particulier pour la coproduction internationale.


Julie Maréchal
Réalisatrice d’un portrait de Mellionnec

Julie Maréchal grandit à côté de Lorient, où elle étudie le théâtre avant de s’orienter en sociologie, puis vers des formes documentaires sonores et cinématographiques. Au cours de ses études, elle s’implique dans des projets radiophoniques (reportage, émission, création sonore), et découvre également le cinéma documentaire. Disponible sur KuB, "Piou Piou Piou" est son premier court métrage documentaire réalisé dans le cadre du master DEMC*. À la fin de sa formation, elle se spécialise dans la prise de son pour des films documentaires, travaille à des projets associatifs (programmation, ateliers) tout en consacrant du temps à ses projets de réalisation.
*Documentaire : Écriture du monde contemporain, Université Paris Cité


Léa Lanoë
Réalisatrice du film "Frieda TV"

Après avoir étudié l’histoire de l’Art et de la Littérature à Paris et à Berlin, Léa Lanoë intègre l’Ecole Nationale Supérieure d’Art à Bourges. Elle y travaille des installations sonores et des collages. En 2017, elle fait le Master Documentaire de Lussas (France) où elle réalise son premier film documentaire "Nul n’est censé".


Lionel M. Ulrich Doyigbé
Réalisateur du film "Mort et Cash"

Lionel M. Ulrich Doyigbe est un réalisateur béninois né à Porto-Novo. En 2016, il réalise Ikbade, un court métrage sur la culture yoruba dont il est issu. Depuis 2018, il vit à Toulouse où il poursuit des études sur le cinéma. Mort et cash est programmé aux États généraux du film documentaire de Lussas et à la 16ème édition des Cinémas d’Afrique de Lausanne.


Lo Thivolle
Réalisateur du film "Le boxeur chancelant"

En thèse d’anthropologie urbaine, ma rencontre avec les films de Jean Rouch m’amena à prendre une caméra et à m’égarer dans les chemins de la vie au cinéma.
Puis, ce fut mon premier travail d’assistant réalisateur de Jean-François Neplaz au sein du Polygone étoilé à Marseille, ville monde. Depuis je tente d’habiter le cinéma qui devient mon monde. Ces derniers temps, je remonte le cours de mon geste de cinéma en habitant celui de Fernand Deligny "l’image est autiste", et en découvrant les images de sa fille Caroline. Je prolonge mon exploration cinématographique du Maghreb en travaillant avec Saadi Jilani (Khorma), David Yon (La Nuit et l’Enfant) et Tarek Sami (Chantier A).


Louise Hémon
Réalisatrice du film "Voyage de documentation de Madame Anita Conti

Louise Hémon réalise des films et met en scène des pièces de théâtre. Formée à l’Atelier documentaire de la Fémis, ses documentaires de création ("L’homme le plus fort", "Une vie de château", "Salomé") sont montrés dans des festivals internationaux tels que Hot Docs-Toronto, FIFIB-Bordeaux, dokumentART, Côté Court-Pantin et diffusés sur Arte et Canal+. Ses spectacles ("Le Grand débat", "Les océanographes", "La Mort"), co-signés avec Emilie Rousset, sont présentés au Festival d’Automne à Paris et Princeton French Theatre Festival-USA. Mêlant documentaire et fiction, on peut aussi voir son travail vidéo dans des musées comme le Centre Pompidou, la fondation Lafayette Anticipations, le Mucem... Son premier long-métrage de fiction, "L’Engloutie" a été présenté à la Quinzaine des cinéastes à Cannes en 2025.


Aurélie Brousse
Co-autrice du film "Voyage de documentation de Madame Anita Conti"

Aurélie Brousse est autrice, réalisatrice, dramaturge et créatrice d’objets radiophoniques pas toujours identifiés et systématiquement déterritorialisés. Elle est aussi, depuis plus de 10 ans, chargée de projets dans le secteur de l’humanitaire (Projets à destination des enfants pour la Chaîne de L’Espoir, projets à destinations des femmes migrantes pour le "Committee for Refugee Relief" et projets de santé féminine pour Médecins sans Frontières).


Nahid Hassanzadeh
Cinéaste en résidence d’écriture à Ty Films, séance "Résidences Iran Palestine".

Nahid Hassanzadeh est née en 1974 en Iran. Elle a étudié l’obstétrique et la gynécologie à la faculté de médecine d’Iran et a soigné des patientes pendant de nombreuses années en cabinet privé et à l’hôpital. Parallèlement, elle a étudié la réalisation de films à la « Iranian Young Cinema Society » de Téhéran, puis a commencé à réaliser des films et des photographies depuis 2000. Elle a pu réaliser des courts métrages et des documentaires. La plupart de ses travaux traitent des problèmes et des difficultés auxquels sont confrontées les femmes dans la société actuelle et de la manière dont leur féminité influe sur leur vie.


Nicolas Birkenstock
Co-réalisateur du film "Les sirènes de Dieppe"

Nicolas Birkenstock est auteur et réalisateur du long métrage de fiction "La pièce manquante" avec Philippe Torreton sorti au cinéma en 2014. Il a réalisé plusieurs court-métrages diffusés sur France Televisions ou Arte, et présentés en compétition au Festival international du court-métrage de Clermont-Ferrand, parmi lesquels "Pépins Noirs" et "Ourse" (primé au festival de Palm Springs). Il prépare actuellement son deuxième long métrage.


Nicolas Engel
Co-réalisateur du film "Les sirènes de Dieppe"

Nicolas Engel a réalisé des courts métrages musicaux pour ARTE, Canal+ et France Télévisions. Parmi ceux-ci, "La Copie de Coralie", primé à la Semaine de la Critique de Cannes en 2008. Passionné de musique, il dirige des captations pour l’Ensemble Intercontemporain ou le Palazzetto Bru Zane. Au théâtre, il signe les adaptations françaises des comédies musicales Le Fantôme de l’Opéra, Grease et Chicago pour le théâtre Mogador, ou des Producteurs de Mel Brooks, mis en scène par Alexis Michalik.


Pierre Albert Vivet
Réalisateur d’un Portrait de Mellionnec

"Je suis ingénieur du son pour le cinéma et l’audiovisuel depuis... de longues et belles années ! Mon parcours est plutôt atypique puisque j’ai démarré ma carrière dans la post-production à Paris pour ensuite m’installer en Bretagne en 2000 pour y construire et y développer un auditorium dédié au doublage en langue bretonne. Cet outil unique me permettait également de mixer des fictions et documentaires, d’enregistrer des bruitages et des post-synchronisations. Je l’ai exploité jusqu’en 2009. J’ai progressivement diversifié mes activités vers le tournage cinéma et audiovisuel à partir de 2007 et c’est devenu une activité majoritaire aujourd’hui. J’ai une grande expérience des tournages et films maritimes. J’ai obtenu le Prix Renard pour la meilleure composition sonore au festival Coté Court à Pantin en 2017 pour le film "Mer" de Olivier Broudeur. Le montage son est la spécialité que je pratique depuis mes débuts, pratiquement sans interruption. Dans mon approche du métier, je privilégie les relations de confiance avec les réalisateur·ices afin de développer une proposition sonore en résonance avec le projet artistique, tout en respectant les impératifs de production. Je réalise actuellement mon premier long-métrage documentaire."


Shayma’ Awawdeh
Cinéaste en résidence d’écriture à Ty Films, séance "Résidences Iran Palestine". Elle accompagnera aussi le film "No Other Land".

"Dans ma ville d’Hébron, en Palestine occupée, je filme un groupe d’enfants participant à un atelier d’initiation au cinéma d’animation. Avec l’artiste Sara, ils imaginent l’histoire d’une montagne magique qui se transforme en une grand-mère géante, capable d’exaucer leur plus grand souhait : détruire le checkpoint à l’entrée de leur village. Ensemble, nous créons un film hybride qui mêle leurs dessins oniriques à la dure réalité palestinienne, explorant le lien entre mémoire et jeu."


Simon Desjobert
Réalisateur du film "Chemin de Terre"

Simon Desjobert est né en 1985. Il se forme au documentaire de création au Master Image et Société́ de l’université́ d’Evry. En 2011, il se rend en Égypte pendant la période révolutionnaire et réalise "Le Printemps d’Hana", film sur la libération de la parole dans l’espace public, sélectionné́ au festival Cinéma du Réel en 2013.
Avec son association Les films de l’Arpenteur, il conçoit et anime des ateliers de création donnant lieu à des œuvres collectives auprès de différents publics. Chemin de Terre est son second film.


Victoire Bonin Grais
Co-réalisatrice du film "Le Veilleur"

Après des études en histoire et théories des arts à Paris, Victoire intègre l’Insas à Bruxelles en Image. Depuis, elle réalise des courts métrages documentaires et devient cheffe opératrice : "Les miennes" de Samira El Mouzghibati (Vision du Réel), "Rainbow Children" de Maryam Bayani (DokLeipzig), "Berlin Bytch Love" de Heiko Aufdermauer (Dok Fest München).
Tourné entre la Chine et l’Estonie, "Le Veilleur", est son premier long-métrage documentaire en tant que réalisatrice.


Vincent Lapize
Réalisateur du film "La Terre des Vertus"

Après des études en anthropologie, Vincent Lapize intègre le Master de réalisation documentaire de l’Université de Poitiers. Il réalise alors son premier film "Vent d’hiver", le portrait d’un paysan expérimentant des pratiques d’agriculture naturelle, sur un territoire où les valeurs partagées par la communauté agricole sont très différentes. Depuis 2010, il vit et travaille à Poitiers. Après s’être investi un temps dans l’équipe du festival Filmer le travail, il se consacre à la réalisation de films documentaires et poursuit son activité d’éducation à l’image au sein de l’association Effet Sphère. Il travaille également à l’accessibilité de documentaires de création aux personnes sourdes et malentendantes.


Autrices de documentaires sonores

Anna Quéré
Co-autrice du documentaire sonore "Kerougon, 1944"

Anna Quéré Journaliste, d’abord à France Télévisions, puis dans la presse écrite (Le Télégramme, Sciences Humaines, Alternatives Économiques, etc), Anna Quéré est actuellement responsable éditoriale d’une encyclopédie numérique sur la Bretagne et continue à collaborer régulièrement à la page Histoire du Télégramme. Diplômée en histoire et en sociolinguistique, elle s’intéresse particulièrement aux questions liées à l’histoire sociale, ainsi qu’aux enjeux de mise en récit des savoirs.


Maëlle Quéré
Co-autrice du documentaire sonore "Kerougon, 1944"

Maëlle Quéré Après des études d’histoire et de muséologie, Maëlle Quéré travaille dans le domaine du patrimoine et de la médiation culturelle. Intéressée par la recherche historique et les questions mémorielles, elle a été intriguée par le récit qui s’est transmis autour de son arrière-grand-père, fusillé en juillet 1944. Depuis 2018, elle mène l’enquête en croisant recherches en archives et collecte de témoignages. Elle contribue - par des notices biographiques - à l’encyclopédie en ligne Mémoire de la Résistance de l’arrondissement de Brest.


Athénaïs Bonfils
Autrice du documentaire sonore "Les Ombres Maternelles"
Après une licence de cinéma à Rennes, Athénaïs Bonfils parcourt l’Europe et la France, multipliant les expériences de volontariat et de bénévolat, tout en travaillant comme serveuse et barmaid. Elle s’investit dans plusieurs festivals de cinéma avant de reprendre ses études en 2022 au sein du master Ecriture et réalisation documentaire du Créadoc, à Angoulême. Elle y réalise plusieurs documentaires, notamment "Les ombres maternelles". Aujourd’hui, elle élargit sa pratique en se spécialisant dans le sound design audiovisuel.


Chloé Henry
Autrice du documentaire sonore "On ne leur donne pas de noms"
Chloé Henry a commencé par le journalisme, explore la photo depuis longtemps, puis a poursuivi avec un master de documentaire. Une première année en création sonore, une deuxième pour un film, aujourd’hui elle continue de raconter des histoires, avec un micro, une caméra, un appareil photo. Parfois au montage, parfois à la réalisation, elle trouve peu à peu sa place dans le vaste milieu du documentaire.


Emilie Rougier
Autrice du documentaire sonore "De la non mixité à l’égalité réelle : l’exemple d’un Girls Rock Camp à Rennes".

Émilie Rougier est musicienne autodidacte (clavier, MAO), membre des groupes de noise rock français Marvin et La Colonie de Vacances pendant presque deux décennies. Elle est aussi compositrice et créatrice sonore pour le cinéma documentaire et le théâtre d’objets. Elle exprime sa créativité dans des productions radiophoniques, documentaires et fictions sonores. Artiste féministe et engagée, elle organise des journées réflexives et ludiques autour du matrimoine musical et co-organise des rendez-vous pour musiciennes*. Dj depuis une vingtaine d’années, elle propose des sets consacrés exclusivement aux femmes et minorités de genre. Originaire de Montpellier, elle vit et travaille aujourd’hui en Bretagne.


Jeanne Turquier
Autrice du documentaire sonore "Prochain arrêt : Calais Ville"
Jeanne Turquier est en fin d’études au Créadoc, master de création de documentaire à Angoulême. En 2024, elle réalise un documentaire sonore sur la situation migratoire à Calais.


Pauline Blanchet
Autrice du documentaire sonore "Mémoire de Buchenwald"

Professeur d’allemand à l’Académie de Créteil, Pauline Blanchet a étudié la littérature comparée à l’université de Paris Sorbonne. Agrégée d’allemand depuis 2014, elle enseigne en zone prioritaire depuis 2016 au lycée Maurice Utrillo de Stains (93).


Producteur·ices

Colette Quesson
Productrice du film "La Terre des Vertus" - A Perte de Vue

Colette Quesson a débuté comme coordinatrice générale du Festival Premiers Plans d’Angers. Au moment de sa création, elle a été chargée de mission sur le réseau Europa Cinemas. Elle a été responsable de création sur le fonds d’aide de la Région Centre au sein de Centre Images/Ciclic. En 2011, elle initie A PERTE DE VUE et produit des fictions, des documentaires, et des courts métrages d’animation. "Je cherche à produire des films qui nous élèvent, nous engagent et ouvrent grand l’horizon ! As far as the eye can see ! ". Colette est aussi régulièrement lectrice pour des commissions, et intervient dans le cadre de formations.


Cécile Lestrade
Productrice du film "Rashid, l’enfant de Sinjar" - Alter Ego Production

Alter Ego Production a été fondée à Orléans en 2000 par Simon Leclère, réalisateur. Depuis 2008, Cécile Lestrade a pris la direction artistique de la société, rejointe en 2014 par Elise Hug. Les productrices ont pour moteur et ambition de développer et de produire des projets documentaires avec des auteurs réalisateurs qui expriment un regard fort, aigu et personnel sur le monde. "Produire, c’est pour nous tenter de comprendre ce qui inspire un auteur, et trouver le contexte dans lequel son projet de film aura le plus de chances de se déployer."


Emmanuelle Jacq
Productrice du film "Frieda TV" - .Mile et Une. Films

"J’ai exercé pendant dix ans comme directrice de production de fictions et de documentaires pour différentes sociétés (Offshore, Les films d’Antoine, De Films en aiguille, Story House production, Madre Film, etc.) Au fur et à mesure, mon attrait pour le documentaire de création s’est affirmé, tout comme celui de travailler en région. J’ai alors intégré l’équipe des films du balibari, tout d’abord comme directrice des productions, puis comme productrice associée. J’ai ensuite fait un crochet du côté de la diffusion au poste de secrétaire générale du Festival des 3 Continents durant quatre éditions. Cette expérience n’a pas entamé mon désir de production, puisqu’en parallèle j’ai produit Pas comme des loups de Vincent Pouplard (sortie salles avril 2017 par Vendredi Distribution). Depuis, je me consacre à la production de documentaires. En tant que productrice indépendante, j’ai collaboré avec différentes structures (A Perte de Vue, D’un Film l’Autre, 8,7, etc.). J’ai intégré l’équipe de .Mille et Une. Films en 2020."


Eric Jarno
Co-producteur du film "De la guerre froide à la guerre verte" - Tell Me Films

Après quatre années d’études de cinéma à l’Université de Caen-Normandie, puis une année à la Sorbonne Nouvelle, Eric Jarno se forme à la production au sein du Groupe de Recherches et d’Essais Cinématographiques et aux Films de l’Atalante, puis pendant six ans aux côtés de Christian Zarifian et Jean Gaumy aux Films Seine-Océan. Il y occupe successivement tous les postes de la production (sur divers documentaires et fictions) et contribue aussi à la création d’une salle de cinéma dédiée au patrimoine (Le Studio, au Havre). Au sein de l’association Pays des Miroirs (depuis 2007) et de sa société Tell Me Films (depuis 2013), Éric Jarno a accompagné l’écriture et la production d’une trentaine de documentaires de création dont Avenue Rivadavia de Christine Seghezzi (sélection officielle au Festival Cinéma du Réel 2013), La Mécanique des flux (sortie nationale le 31 août 2016), Édouard, mon pote de droite – Épisode 2 et 3 de Laurent Cibien (France 3), La Saison des tourteaux (400.000 téléspectateurs sur France 3) ou Chronique de la terre volée de Marie Dault (Prix de L’Institut Français à Cinéma du Réel 2020). Depuis 1996, Eric Jarno enseigne l’écriture et la mise en scène en Licence Arts du Spectacle Parcours Cinéma, à l’Université de Caen-Normandie. Il conçoit un Master Pro dédié aux Métiers de la Production Cinématographique et Audiovisuelle qui ouvre ses portes en septembre 2012. De 2013 à 2016, il est expert au Pôle Image Haute-Normandie. En 2014, de Lussas, à l’invitation du CNC, Eric Jarno anime, durant les États Généraux du Documentaire, un workshop autour du développement de Gens des blés d’Harold Vasselin. De 2018 à 2020, il est lecteur au Fonds d’Aide à l’Innovation Documentaire du CNC.


Estelle Robin You
Productrice du film "Chemin de terre" de Simon Desjobert - Grande Ourse Films

Elle est productrice au sein de la société Point du Jour - Films du balibari et a (co)produit plus d’une vingtaine de films à l’international, qu’ils soient pour la télévision (France TV, ARTE, TSR, YLE, SVT) ou la salle, et sélectionnés dans des festivals comme IDFA, Visions du Réel, Hot Docs, CPH:DOX, Cinéma du Réel… Avec son associée Clara Vuillermoz, Estelle a remporté le Prix du producteur Procirep 2019, catégorie documentaire.
Ses choix de prédilection sont toujours axés autour de films de création plongeant au coeur de l’humain, dont les histoires se déroulent aussi bien sur le territoire français qu’en Birmanie, au Mali, en Syrie ou encore au Canada.
Elle produit actuellement des auteur.rice.s tels que Saeed Taji Farouky (A THOUSAND FIRES, Aide aux cinémas du Monde, en coproduction avec Akka Films CH, Bind NL, Odeh Films PS) et Floriane Devigne (CHARITY, la nouvelle vie, Grand Format ARTE France). LE DERNIER REFUGE (Ousmane Samassékou, 2021) tient une place toute particulière dans son coeur pour l’aventure de production et pour son point de vue inédit, empli de finesse et d’humanité.
Estelle est, par ailleurs, tutrice dans des ateliers et formations tels que PRODUIRE AU SUD au FIDADOC d’Agadir et EURODOC.


Hernan Mazzeo
Co-producteur du film "De la guerre froide à la guerre verte" - Lardux Films


Technicien·nes

Marta Anatra
Co-monteuse du film "Le boxeur chancelant"

Artiste visuelle, cinéaste et monteuse, Marta Anatra est diplômée en peinture à l’Accademia di Firenze. Elle vit et travaille à Marseille. Elle s’est formée au cinéma documentaire à l’université d’Aix-Marseille, au Granada Visual Centre à Manchester et à l’Istituto Superiore Regionale Etnografico (ISRE, Nuoro, Sardaigne) avec David et Judith McDougall. Le collectif Film flamme-polygone étoilé et le laboratoire Largent, dont elle est cofondatrice, ont joué un rôle déterminant dans son travail en 16mm. Ses films indépendants ont été présentés dans des festivals internationaux tels que la Berlinale, le NYCIFF, le Festival dei Popoli, le Film Femmes Méditerranée, le SIEFF et l’ISREAL. Horkos est son premier long métrage et première réalisation en collaboration avec une société de production.


Marion Boé
Monteuse d’un portrait de Mellionnec

Marion Boé est née en 1983 à Quimper. Après avoir égrené tous les ateliers vidéos de la ville pendant son adolescence, elle part faire des études d’audiovisuel à Valenciennes en 2003 avec la ferme intention de faire du documentaire. Après ses études, elle s’installe à Paris où elle devient monteuse. En 2008, elle réalise son premier documentaire, La Cité des abeilles, co-produit par France 3 Ouest et diffusé dans de nombreux festivals (Étonnants Voyageurs, Rencontres de Mellionnec, Festival de Douarnenez). Elle revient s’installer en Bretagne en 2015, où elle continue à monter des documentaires (L’odyssée d’Omar de Mamounata Nikièma, Symphonie Arctique de Laurie-Anne Courson, Diplomatie de Julien Bur) et revient à la réalisation en 2018 avec le court-métrage Wendy, dans le cadre de l’atelier des Portraits de Mellionnec.
En 2020, elle entame la réalisation de son deuxième documentaire, "Un pays de papier", qui a été sélectionné dans de nombreux festivals.s
À travers ses films, Marion Boé aime raconter des histoires humaines et engagées, des aventures collectives et solidaires portées par des personnalités touchantes.


Hélène Froc
Cheffe opératrice son sur les Portraits de Mellionnec

Titulaire d’une licence en anthropologie et d’un master en cinéma documentaire, j’ai débuté mes premières expériences dans le domaine du son aux côtés de Raphaële Benisty. Par la suite, je me suis tournée vers la réalisation documentaire avec un premier film intitulé Gisèle et moi. En parallèle, j’ai exercé comme preneuse son pour plusieurs réalisateurs et réalisatrices, dont Marine Place, Antarès Bassis, Mélanie Schaan, Corentin Leconte ou encore Laurent Coureau. Je poursuis aujourd’hui mon apprentissage au son auprès de Pierre Albert Vivet et développe actuellement un deuxième film documentaire, accompagné par Emmanuelle Jacq.


Edgar Imbault
Chef opérateur son sur les Portraits de Mellionnec

Edgar travaille le son à l’image, en documentaire ou en fiction, sur les tournages et en post-production. Après un BTS audiovisuel à Paris, il s’installe en Bretagne et poursuit ses études à l’Université de Brest (ISB). Depuis l’obtention de son master en 2016, il travaille essentiellement en tant que preneur de son en tournage. D’abord comme assistant son (perchman), puis en tant que chef opérateur du son. En parallèle de son travail sonore, il explore l’écriture et la réalisation : un court-métrage (Tant qu’il restera du super), des clips pour ses amis musiciens (The Slow Sliders, Baston, Lesneu,...) et s’essaie également au documentaire avec le portrait de "Cyril" à Mellionnec.


Anaïs Leroux
Monteuse d’un portrait de Mellionnec

Monteuse et réalisatrice, Anaïs s’est formée à l’audiovisuel à Nantes puis à Londres. De retour en Bretagne elle décide d’apprendre le breton n’ayant pas très envie d’une vie monolingue. Installée dans les Côtes d’Armor, elle monte des films de fiction (courte et longue), de documentaire, anime des ateliers vidéos et réalise des fictions sonores en breton.


Nico Peltier
Monteur d’un portrait de Mellionnec
Nico Peltier est monteur et réalisateur de documentaires. Son travail tourne autour de la représentation du réel, à la recherche de lieux où la parole est à la fois, inédite, rare et précieuse. Fort d’une expérience aiguiser aux contacts de réalisateurs·rices de différents horizons, ses films ont une visibilité aussi bien à la télévision – Arte, France Télévision – que dans les festival nationaux et internationaux – Vision du réel, Festival Jean Rouch, Doclisboa, Le FID marseille, États généraux de Lussas, Trace de vie, Elgouna Film Festival, Sichuan TV festival… En 2020, il crée le studio de post-production "Plouf" avec les ingénieurs du son Pablo Salaün et Edgar Imbault. Basé à Brest, ce studio permet d’accueillir toute les étapes de post-production du montage image et du montage son ainsi que le mixage et l’étalonnage des films documentaires produits en Bretagne ou ailleurs.


Intervenant·es

Adrien Charmot
Responsable pédagogique de la spécialité cinéma documentaire des Licence 3 Arts à l’Université de Bretagne Occidentale

Adrien Charmot se forme au cinéma à l’Université Paris 8 puis au Créadoc.Son film de fin d’études « L’Innocence » est sélectionné et primé dans de nombreux festivals (Festival Jean Rouch, Traces de vie, Rencontres Internationales Henri Langlois …). Puis il réalise « Les Oiseaux de passage », produit par L’Atelier documentaire. Il a également créé « L’Oeil lucide », une structure associative qui soutient la création documentaire dans le Sud-ouest de la France. Il a été cinéaste en résidence pendant quatre ans au FEMA, Festival La Rochelle Cinéma et il intervient au sein de Ty Films en Bretagne notamment.


Ariane Zevaco
Traductrice pour la séance Iran Palestine

Formée à l’anthropologie sociale et politique ainsi qu’aux musiques et poèmes d’Iran, d’Afghanistan et du Tadjikistan, Ariane Zevaco s’établit en Bretagne en 2017. Elle s’initie au cinéma documentaire à Paris lors des projections du Festival Jean Rouch, puis débute sa formation de cinéaste à Ty Films en 2019. Ariane travaille actuellement son premier long-métrage documentaire, dont l’histoire se passe au Tadjikistan – un pays où elle vit un peu chaque année depuis 20 ans. Engagée dans des projets d’éducation populaire par les arts, elle poursuit aussi des activités d’enseignante et de médiatrice artistique. Elle a notamment réalisé le Portrait de Mellionnec "Le soleil se lève à l’Ouest".


Daniela de Felice
Réalisatrice, monteuse et encadrante de l’atelier "La Tempête"

Daniela de Felice est née à Milan en 1976. Après des études d’art, elle travaille au sein de "Fabrica Cinema", aux cotés d’Oliviero Toscani, Gianfranco Rosi et Marco Müller. En 2006, elle co-réalise "Grêve général(e)", avec Matthieu Chatellier, diffusé à Visions du Réel, Gindou, Corsica Doc, Traces de Vies etc. En 2007 elle réalise "Libro nero", douloureux portrait d’une famille écrasée par l’autoritarisme. Daniela de Felice est aussi monteuse, notamment, en 2009, pour "Voir ce que devient l’ombre", "Doux Amer", "Sauf ici", "peut-être", "La Mécanique des corps" et "Nos forêts", films de Matthieu Chatellier. En 2013, elle réalise "Casa", sélectionné en compétition et primé au Cinéma du réel, à DOK Leipzig et aux Rencontres de Cerbère. Elle renoue avec la coréalisation avec Matthieu Chatellier en 2019 pour le court métrage de fiction "Angèle à la Casse". En 2020, Daniela de Felice réalise "Mille fois recommencer", où elle fait le portrait de jeunes étudiants s’engageant dans la voie artistique et la sculpture sur marbre à Carrare. Le film obtient une Bourse Louis Lumière de l’Institut Français, Brouillon d’un rêve et remporte de nombreux prix dont une Étoile de la Scam 2021. En 2022, elle revient à Visions du Réel avec le film "Ardenza" qui y sera montré en avant-première mondiale.
En 2025, Daniela de Felice est la marraine de la première promotion de Skol Doc.


Federico Rossin
Anime l’atelier "Ce que le cinéma peut faire face à la montée du fascisme"

Après des études de littérature, d’histoire de l’art et de philosophie, Federico Rossin devient historien du cinéma, conférencier, formateur et passeur d’images. Il mène ses recherches dans le domaine du cinéma expérimental, documentaire et d’animation. Depuis 2007, il travaille comme programmateur indépendant pour de nombreux festivals (États généraux du film documentaire de Lussas, Cinéma du Réel, DocLisboa, etc.), cinémathèques (Film Museum de Vienne, Cinémathèque Française, Cineteca Italiana de Milan, Cinemateca Portuguesa de Lisbonne) et bibliothèques (Département et médiathèque de l’Aveyron, de la Lozère, etc). Il intervient aussi dans des réseaux d’éducation populaire (en France avec Peuple et Culture) et dans des cadres universitaires (Créadoc d’Angoulême, École documentaire de Lussas, SoundImageCulture de Bruxelles, École nationale supérieure d’art et de design de Limoges). Il a publié huit livres et il écrit pour des journaux et des revues (Il Manifesto, Cahiers du cinéma, etc).
Il collabore aux projets de Ty Films depuis 2014.


Matthieu Chatellier
Réalisateur et chef opérateur, accompagnant de l’atelier "La tempête"

Issu de l’École Louis Lumière, Matthieu Chatellier est cinéaste. Il compose des œuvres singulières hantées par l’humain et sa vulnérabilité, en explorant ses thèmes de prédilection : l’intimité et le huis clos. Son premier film (G)rêve général(e) (2008), coréalisé avec Daniela de Felice, est le récit d’une lutte politique menée par de jeunes étudiants bloquant leur université. Il réalise Voir ce que devient l’ombre (2010), Doux Amer (2011), Sauf ici, peut-être (2013), puis La Mécanique des corps (2016) qui décrit l’acceptation de l’hybridation du corps chez des personnes amputées. Il renoue ensuite avec la fiction et la co-réalisation avec Daniela de Felice en 2019 pour le court métrage "Angèle à la Casse". En 2021, il réalise un premier long métrage de fiction, Nos forêts. Il y expérimente une forme autarcique, portée par des comédiens non professionnels. Ses films ont été sélectionnés et primés dans les plus grands festivals internationaux.


Nadine Naous
Accompagnatrice de résidence d’écriture internationale

Nadine Naous est née à Beyrouth d’une mère palestinienne et d’un père libanais. Elle a débuté son parcours artistique par des installations vidéo, super 8 et photos. Elle a écrit et réalisé quatre films diffusés et primés dans différents festivals internationaux : "Chacun sa Palestine", "Cliché", "Home Sweet Home" et "Au Kiosque Citoyens !"
Naviguant entre Beyrouth et Paris, fiction et documentaire, elle collabore à différents projets de longs-métrages en tant que scénariste, consultante, adaptatrice de dialogues, comédienne. "Soudan souviens-toi" de Hind Meddeb, "Bye Bye Tibériade" de Lina Soualem "Sous le ciel d’Alice" de Chloé Mazlo, "Une famille Syrienne" de Philippe Van leuw
"Héritage" de Hiam Abbass… En 2022, elle co-produit au sein de First Sight films The key, dernier court-métrage de Rakan Mayassi. Actuellement, elle travaille à l’écriture de deux projets en tant qu’auteure et réalisatrice tout en continuant à accompagner des cinéastes émergents ou confirmés dans leurs projets de films Elle intervient régulièrement dans les laboratoires d’écriture dédiés au cinéma - Story Lab, Warshats, Palestine Film Institute - qu’il soit documentaire ou fiction.


Oona Spengler
Co-responsable pédagogique de la spécialité cinéma documentaire des Licence 2 Arts à l’Université de Bretagne Occidentale

Diplômée en art dramatique, en cinéma et en littérature, Oona Spengler construit un parcours au croisement de plusieurs formes d’expression. Elle a joué au théâtre, écrit des poèmes et filmé pêle-mêle des avions, des forêts, des visages et des éléphants. Ses nombreux voyages, du Moyen Orient aux États-Unis, de la Bosnie à l’Islande, ont influencé sa pratique – mobile, autonome et éclectique. Elle écrit, cadre et monte sous diverses formes : documentaires de création (Les Partenaires invisibles, Climax, Bondieu…), films expérimentaux (L’Empreinte de l’ange, L’Endroit), art vidéo et vidéo danse (Obscenitas…), installations aux limites de l’art plastique (Les Commerçants), pastilles web (Les Crimes exemplaires), clips musicaux (pour Nirmaan, Charkha…). Attachée au Centre Bretagne qui est devenu sa terre d’adoption, elle y développe une action artistique locale, par son engagement associatif, pédagogique et créatif.


Marie-Pomme Carteret
Monteuse et intervenante sur les Portraits de Mellionnec et auprès des étudiant·es de l’UBO.

Après avoir étudié le son à l’École Nationale Louis Lumière (1979-80), elle entre dans le métier comme assistante puis comme monteuse son sur divers longs-métrages. Parallèlement, elle monte des courts et moyens-métrages en 16 et 35mm. En 1985, elle monte son premier long-métrage de fiction et découvre quelques années plus tard, parallèlement à l’arrivée de la vidéo, la richesse et la liberté qu’offre le documentaire au montage. De 1990 à 1993 son parcours croise celui d’Alain Cavalier : elle monte plusieurs de ses courts "Portraits", puis le long-métrage Libera me, dont elle fait également la prise de son. Depuis les années 2000, elle oriente principalement son travail vers le documentaire de création avec notamment les cinéastes François Christophe (aujourd’hui disparu), Sophie Bredier, Jean-Jacques Rault, Perrine Michel, Yamina Zoutat et de nombreux jeunes réalisateurs. Jusqu’en 2013, elle intervient régulièrement à la Fémis dans le cadre de "l’atelier documentaire".
En 2011, elle s’installe en Centre Bretagne et participe activement aux actions d’accompagnement des auteur·rices proposé·es par Ty Films (résidences d’écriture et de montage, formations, Licence Arts de l’UBO, Portraits de Mellionnec).


Quentin Bernard
Co-responsable pédagogique de la spécialité cinéma documentaire des Licence 2 Arts à l’Université de Bretagne Occidentale

Quentin Bernard naît et grandit en Alsace, puis entreprend des études de cinéma en région parisienne. Diplômé d’un master Réalisation et création à l’université Paris 8, il réalise en 2014 son premier documentaire, "Enquête familiale en pays limitrophe", qui porte sur l’expérience de son grand-père pendant la guerre d’Algérie. Il obtient le Prix des parrains au Festival du film documentaire étudiant ainsi que la mention spéciale du jury au Festival du film de famille. Vidéaste pour le spectacle vivant, il réalise une vingtaine de captations et teasers de théâtre et de danse entre 2015 et 2018. Par ailleurs, installé en Centre Bretagne depuis 2016, il réalise avec l’association Ty Films des documentaires en lien avec les collectivités et le territoire bretons, dont un Portrait de Mellionnec : "Odette au printemps". Il enseigne également la pratique du cinéma auprès des étudiant·es de la licence Arts de l’UBO à Brest. Il est membre de la coopérative audiovisuelle Eskemm Film basée à Rennes. En 2022, il réalise son troisième film "Vendanger Fatigue, mémoire d’une femme qui n’avait pas d’histoire", un essai documentaire inspiré du recueil de Caesare Pavese, Travailler fatigue. Quentin Bernard réalise aussi des clips, pour Fleuves, Duo du bas, Bel Air de Forro, Barbarie Boxon ou encore Horla.


Valentine Roulet
Animatrice de l’atelier "Chemin de terre : Écrire, développer et produire un documentaire de création"

Valentine Roulet a débuté sa carrière en 1986 en créant la société de production Sirius Films où elle a produit une dizaine de documentaires. Elle a ensuite pris la direction des coproductions d’œuvres audiovisuelles issues du spectacle vivant au sein de l’association Arcanal. Elle rejoint le Centre National du Cinéma en 1994 comme chargée de mission dans le secteur du documentaire et du spectacle vivant, puis prend la direction du Service de la création jusqu’en 2020, avec pour mission principale de favoriser l’émergence de nouveaux auteurs et de nouvelles formes de création. Elle siège aujourd’hui au Fonds d’aide documentaire de la Région Auvergne Rhône-Alpes et à la commission de Cinéastes en résidence de Périphérie, accompagne des documentaristes dans leur processus d’écriture, anime des rencontres professionnelles (Lussas, Mellionnec, Lasalle…) et, depuis juillet 2023, préside la plateforme tënk dédiée aux documentaires de création.


Musicien·nes

Emilie Quinquis
Musicienne qui réalise le ciné-concert "Finis Terrae".

Après un début de carrière sous le pseudo Tiny Feet en 2011, Émilie Tiersen revient en 2022 sous le nom de Quinquis. Je suis retournée à mes racines, raconte-t-elle. Et je me suis rendu compte à quel point la culture bretonne faisait partie de moi. Ce changement de nom est symbolique : il rend hommage à son histoire personnelle et familiale en faisant référence à son nom de jeune fille, tout en représentant un nouveau départ sur le plan musical. Qu’il s’agisse de forger un lien plus profond avec sa propre culture, son histoire et son identité, d’explorer de nouveaux terrains musicaux ou de devenir mère, cette période a été marquée par des changements importants. Elle a découvert l’Ankou, un serviteur de la mort dans la mythologie bretonne qui vient vous voir l’année de votre mort ; elle a exploré les Seiz Breur, un mouvement artistique breton de 1923 fondé par une jeune femme dans le petit village dont elle est originaire ; elle a puisé dans la vie de ses amis, explorant une riche tapisserie de personnes, de lieux, d’émotions et d’histoires, tous liés au même territoire : la Bretagne. J’ai mis les histoires de ces gens autour de la mienne pour qu’ils puissent partager ce voyage avec moi. Seim, le premier album de Quinquis, est le résultat d’un partenariat avec le producteur Gareth Jones, une fusion d’électronique clairsemée d’atmosphères immersives et de mélodies habiles, le tout porté par la voix d’Émilie, à la fois tendre et envolée, chanté entièrement en breton.


Fred Lachiver et Hélène Dubois
DJ LE LAAARD
« Qui tu préfères ? Ton père ou ta mère ? J’préfère le laaard !!!! »
Remuons nos corps, mélangeons nos couennes sur des rythmes protéinés et chaloupés. Sans transition d’ici et d’ailleurs ! DJ Le Laaard, la doublette from le Kreiz Breizhistan !


Kasper
Après avoir sillonnée les routes de France et d’Espagne pendant une dizaine d’années avec son piano à roulette, Kasper créé "la Cie des Pianos Mobiles" en 2018. C’est avec l’aide précieuse d’une équipe d’une quinzaine de personnes qu’il réalise ses nouveaux spectacles "Piano perché", "Pianochopper Baby", "Piano Furie" et "Kasper fait sa boum d’anniversaire" en Dordogne, actuel lieu de création de la compagnie. Ainsi, ses spectacles ont étés programmés environ 500 fois depuis 2018 sur de nombreux festivals d’arts de rue tel qu’Aurillac, les Grands chemins à Axe les Thermes, Burning Man summit aux machines de Nantes et sur des programmations de villes tels qu’à Angoulème, Limoges/Urbaka, Orléans/festival de Piano, festival de Piano de l’Orchestre National de Lille, pour n’en citer que quelques uns.