Les invité·es

A Ty Films, nous avons le désir que les cinéastes et auteur·ices puissent présenter leurs créations et défendre leurs points de vue face à leur public. C’est pourquoi nous cherchons à faire de ces 4 jours un lieu de rencontres et d’échanges autour du cinéma documentaire et au delà. Ces échanges ont lieu en salle, à table, sur un coin de comptoir, chez les habitant·es qui logent les invité·es...

Ils et elles seront présent·es du jeudi au dimanche, avec des arrivées et des départs au fil des jours. Ces cinéastes, auteur·ices de documentaires sonores et intervenant·es accompagneront leurs œuvres et mèneront des ateliers. Vous pourrez les retrouver au Cinéflap pour poursuivre la discussion de manière plus informelle, sur le plateau radio en direct de Radio Kreiz Breizh le vendredi, samedi ou dimanche à 11h.

Belles rencontres à vous !

Les cinéastes

Adrien Genoudet, réalisateur de Aucun signal
Adrien Genoudet est écrivain, cinéaste et chercheur en histoire visuelle. Il est docteur en arts et en cinéma après avoir soutenu en 2018 une thèse intitulée L’effervescence des images : les Archives de la Planète d’Albert Kahn. Il enseigne à Sciences Po Paris et à l’École Européenne Supérieure de l’Image. Il a publié, entre autres, en 2015 l’essai Dessiner l’histoire, pour une histoire visuelle et en 2017, un roman, L’Etreinte. Il est l’auteur de plusieurs courts et longs métrages présentés en festivals et centres d’arts. Depuis octobre 2018, il est rédacteur en chef de la revue Entre-Temps.
En 2020, Adrien Genoudet est co-commissaire de l’exposition La bête, un conte moderne de Yasmina Benabderrahmanen, 2ème lauréate du Prix LE BAL/ADAGP de la jeune création. 


Ananda Safo, réalisatrice de Nos âmes déracinées
Issue de l’ENSAB (Ecole Nationale Supérieure des Arts de Bourges), la réalisation est pour Ananda Safo un prolongement logique de son rapport à l’image, ainsi qu’un aboutissement. 

Après avoir réalisé plusieurs projets de fiction et documentaires au format court, elle s’attèle aujourd’hui à différentes écritures, passant librement d’une animation en Réalité Virtuelle à son premier long métrage. Elle explore régulièrement le format du vidéoclip, avec une préférence lorsqu’il raconte une histoire. Elle choisit souvent de représenter une vision du réel sublimée, poétique et épurée qui contraste avec la dureté du propos ou de la thématique abordée. 


Claire Glorieux, réalisatrice de Zou
Artiste plasticienne diplômée de l’école Nationale Supérieure des Beaux Arts de Paris et du Fresnoy, Claire Glorieux travaille principalement la vidéo, s’intéressant particulièrement au langage. L’autisme, le langage sifflé ou non verbal, sont autant de sujets qui l’ont poussée à créer des vidéos, des livres, des installations.

Elle a montré son travail au Centre Pompidou et à Bétonsalon à Paris, à la Villa Arson à Nice, aux Subsistances à Lyon, ou encore au Salon de Montrouge. Ses films ont été diffusés dans plusieurs lieux ou festivals dont les Ecrans Documentaires à Arcueil, l’IAC de Villeurbanne, la galerie Primo Piano à Paris, le musée Reina Sofia à Madrid, Trafic/Home cinéma à Lausanne, Traces de Vie à Clermont-Ferrant, le FIFE à Paris ou le Dokfest à Kassel.


Elsa Maury, réalisatrice de Nous la mangerons, c’est la moindre des choses
Elsa Maury est plasticienne et chercheuse en arts plastiques. Son travail porte sur des formes de récits articulés à l’écologie pragmatique (philosophie et anthropologie), avec une attention particulière pour les êtres non-humains ou autres laissés pour compte de la Grande Histoire. Son premier film "Nous la mangerons, c’est la moindre des choses" a été réalisé dans le cadre d’une thèse en arts et sciences de l’art intitulée : "Entre art et ethnographie, raconter et rendre compte de pratiques de vies et de morts (élevage et abattage)" au sein de l’Université de Liège (Belgique).
sources : texte : tënk
photo : Centre Vidéo de Bruxelles


Hakob Melkonyan, réalisateur de Blocus
Né en Arménie en 1984, il est diplômé en Cinéma et Théâtre à l’Université d’Erevan (2001-2005) puis en Cinéma et Télévision à l’Université de Munich (2006-2008). Il vit en France depuis 2013. Son pays natal l’inspire dans la plupart de ses réalisations cinématographiques. En 2013, pour son projet de court-métrage « Le Mur blanc », il participe à l’atelier d’écriture GREC (Groupe de Recherches et d’Essais Cinématographiques). En 2015, il écrit et réalise son premier long-métrage documentaire « L’Arbre », sur le thème du génocide arménien. En 2020, il écrit et réalise son deuxième long-métrage documentaire « Blocus », sur le thème d’un village frontalier arménien dans lequel les habitants tentent de survivre à la guerre déclarée par L’Azerdjian. La coproduction est franco-arménienne. Il a été développé dans le cadre de la résidence d’écriture de Docmonde en 2018 et réalisé pour la collection de l’association Lumière du monde. En 2021, pour son projet de long-métrage « AU MILIEU DE NULLE PART », il participe à l’atelier d’écriture de La FÉMIS, en partenariat avec Le FIFIB.


Jean-Pierre Thorn, cinéaste à qui Une journée avec est dédiée cette année
En Mai 68 Jean-Pierre Thorn s’est engagé artistiquement et personnellement dans la lutte ouvrière et syndicale avec son premier long métrage « Oser lutter, Oser vaincre » au cœur de l’usine Renault Flins occupée. Etabli ensuite 8 ans comme ouvrier O.S. dans la métallurgie parisienne, il revient en 1979 avec un film rare, témoignage de son expérience ouvrière « Le Dos au mur ». En 1990 il signe son premier long métrage de fiction « Je t’ai dans la peau » à partir du journal intime d’une dirigeante syndicale féministe lyonnaise qui s’est donnée la mort suite à l’exclusion de ses responsabilités au lendemain de la « victoire de la gauche » de 81 (sélection Berlin, Cannes et Montréal, sortie salles début des années 90). Puis Jean-Pierre découvre la révolte de la jeunesse des banlieues, fils et filles de ses compagnons d’usine, engagés dans la culture hip-hop : « Génération hip hop, le mouv’ des Zup », « Faire kifer les anges » (Prix Mitrani FIPA 97), « On n’est pas des marques de vélo » (“Nuovi Territori” 60 ème Mostra de Venise), « Allez Yallah ! » et « 93 la belle rebelle » poursuivent ses combats et aujourd’hui « L’Âcre parfum des Immortelles » où « désir révolutionnaire et désir amoureux se mêlent dans ce superbe documentaire à la recherche du temps perdu à la fois politique et poétique » (Télérama Octobre 2019)


Loup Bureau, réalisateur de Tranchées
Loup Bureau est né en 1990. Réalisateur et journaliste français, Loup Bureau a passé plusieurs années en tant que reporter de guerre à l’étranger : il a couvert le Printemps Arabe en Égypte, la guerre en Syrie et le conflit entre la Russie et l’Ukraine dans la région du Donbas.
En juillet 2017, dans un contexte d’attaques contre la liberté de la presse en Turquie, il est arrêté à la frontière avec l’Irak alors qu’il est en reportage. Accusé de terrorisme, il est condamné à une peine de plusieurs années de prison.
En septembre 2017, les autorités turques, sous la pression diplomatique, acceptent de le libérer.
Depuis, Loup Bureau vit entre la France et l’Ukraine.
Filmographie :
"Tranchées" est son premier film, réalisé en 2021 (84 min).


Lucie Rivoalen, réalisatrice de Le bleu te va bien
Réalisatrice bretonne, Lucie Rivoalen a traversé, et parfois mixé, les genres et les techniques dans sa pratique cinématographique. Elle aiguise son regard au cours de quinzes années de recherche et de collaboration avec différents collectifs artistiques et d’éducation populaire. Lucie trouve dans l’écriture documentaire une liberté de forme et une possibilité d’explorer le réel de manière sensible et frontale. Elle travaille actuellement à une création performative et filmique sur le support argentique qu’elle éprouve déjà dans son film, LE BLEU TE VA BIEN.


Quentin Bernard, réalisateur de Vendanger fatigue
Quentin Bernard est né et a grandi en Alsace, puis a entrepris des études de cinéma en région parisienne. Diplômé d’un Master Réalisation et Création à l’Université Paris VIII, il réalise en 2014 son premier documentaire "Enquête familiale en pays limitrophe", qui porte sur l’expérience de son grand-père pendant la Guerre d’Algérie. Vidéaste pour le spectacle vivant, il a réalisé une vingtaine de captations et teasers de théâtre et de danse entre 2015 et 2018. Installé en Centre Bretagne depuis 2016, il réalise avec l’association Ty Films de Mellionnec des films documentaires en lien avec les collectivités et le territoire bretons (notamment l’un des quatre portraits de Mellionnec de 2017 : "Odette au printemps"), et anime les ateliers jeunesse Viens faire ton cinéma. Résident permanent de la Maison des Auteurs installée dans le village, il a également réalisé, en 2017, deux clips tournés en Bretagne ("Seul le Silence" pour Gelatine Turner, et "Ciel Bleu" pour Barbarie Boxon) et vient de terminer son deuxième film documentaire intitulé "Vendanger Fatigue" diffusé pendant les Rencontres.


Zoé Chantre, réalisatrice de Le poireau perpétuel
Le jour de mon 9ième anniversaire, mon grand-père est arrivé avec un projecteur 9mm et ses films de familles pour me montrer comment c’était quand il était petit. Ce jour-là, j’étais persuadée que la vie avant ma naissance était en noir et blanc. Je me suis empressée de voler la caméra de ma mère pour filmer la vie en couleur.
Aujourd’hui, le cinéma m’accompagne et j’observe notre monde à mon échelle.
Filmographie :
Tiens moi droite (65 min, 2012)
Le poireau perpétuel (82 min, 2021)


Morgane Lincy-Fercot, réalisatrice d’un Portrait de Mellionnec
Née en Bretagne, Morgane a étudié le journalisme images et sons en France et au Québec et le cinéma documentaire en France, en Allemagne et au Chili.
Après une première expérience en tant que JRI (vidéos et podcasts) ainsi qu’un magazine participatif européen et multilingue (Cafébabel-Bruxelles) elle a réalisé une web-série documentaire (Yezhoù) sur la revitalisation des langues minorisées en Europe (projetée au cinéma au Pays-basque, en Bretagne, à Berlin et à Temuco au Chili). Elle travaille aujourd’hui au sein d’une société de production (Tita Productions-Douarnenez) qui produit des films d’impact social et pour différentes associations et ONG en tant qu’indépendante. En pararallèle, elle écrit son premier long métrage.


Elya Serres, réalisatrice d’un Portrait de Mellionnec
Elya Serres est l’une des premier·es étudiant·es à sortir de la licence Arts de l’UBO. Elle se passionne pour le cinéma documentaire expérimental. Elle est l’une des chevilles ouvrières de l’association Canal Ti Zef à Brest.


Noémie Lainé, réalisatrice d’un Portrait de Mellionnec
Noémie Lainé est originaire de Lorient, passionnée de films documentaires, elle travaille au Festival
International du Film de l’Ile de Groix, puis au Artisans filmeurs Associés à Vannes.
Après plusieurs longs voyages, elle décide de réaliser son premier film documentaire autoproduit au
Chili « Chilotes Privaos » (2020) qui aborde les préoccupations politiques de jeunes danseurs de
Breakdance de l’île de Chiloé.


Justine Morvan, réalisatrice d’un Portrait de Mellionnec
Justine a grandi dans le Finistère nord et où elle a suivi une scolarité bretonnante. Après son bac, elle a obtenu un diplôme d’état de conseillère en économie familiale (CESF). Ce qui lui a permis de travailler durant 6 années auprès de différents public précaires.
En parallèle, elle a développé des activités artistiques (musique et vidéo).
Après un an de voyage solitaire en Amérique du Sud, elle est rentrée à Brest afin de se consacrer pleinement à ses activités artistiques. Elle occupe désormais son temps entre la musique, le doublage en breton, la création audiovisuelle et l’écriture de son premier documentaire.


Les réalisateur·ices des documentaires sonores

Bruno Auzet, réalisateur de Moi j’entends
Preneur de son sur le terrain en film, documentaire et reportage, je poursuis aussi la riche veine du son-roi. J’habite une campagne du Morbihan et tente d’y mener un travail ancré localement en explorant les sons et les écoutes autour de moi.


Cabiria Chomel, réalisatrice de Comme l’air qui te porte
Cabiria Chomel est réalisatrice radiophonique. Diplômée d’un Master en Histoire et Sciences politiques à l’université de la Sorbonne, elle s’est ensuite formée à la création sonore au sein de l’ACSR (atelier de création sonore et radiophonique) à Bruxelles.
Elle a notamment réalisé Les mangeurs de hérissons (2014), Les habitués de nuit (2016), L’escamoteur (2017), Des chemins de traverse (2018), Par les collines (2020) et Comme l’air qui te porte (2022).
Dans sa pratique elle s’intéresse notamment à ce qui fait résistance, survivance, de façon plus ou moins saillante, à une forme d’homogénéisation des modes de vie et des imaginaires. Aux questions d’oralité et de choralité. Elle porte également une grande attention à la spécificité de l’écriture radiophonique, comment jouer avec les potentialités et la puissance du sonore ? Elle travaille comme monteuse pour d’autres réalisateur.ices : Le mécano de l’évasion et Le cerveau volé. En dehors de la réalisation de pièces sonores elle anime régulièrement des ateliers de création radiophonique avec des publics très divers.


Caroline Trouillet, réalisatrice de Chez ces dames de Gouarec
Vivant en Centre Bretagne, Caroline explore, à travers reportages et enquêtes, des sujets de société, notamment sur le terrain des identités culturelles et sociales, et bien souvent en lien avec la ruralité et le monde agricole. Comme journaliste indépendante, elle collabore avec différents médias en presse écrite, web et radio. Elle est également membre de l’ONG d’enquêtes journalistiques bretonne, Splann !, et salariée de la radio associative Radio Bro Gwened. Davantage rodée au format du reportage radiophonique, elle a signé son premier documentaire sonore avec Ty Films, à la suite d’une résidence à l’Ephad Saint-Joseph de Gouarec, au printemps 2021.


Céline Lemoine, réalisatrice de Ce bruit dans l’oreille
Diplômée du Master Esthétique et analyse du cinéma de Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Céline Lemoine oriente ses recherches autour d’un certain cinéma documentaire qui parle à la première personne. Après avoir travaillé dans plusieurs festivals comme le FEMA ou pour l’ACID à Cannes, elle entame un nouveau cursus au Créadoc à Angoulême. Ce bruit dans l’oreille est sa première réalisation sonore au sein de l’école.


Grégoire Chomel, réalisateur de Son-travail
Auteur, musicien, autodidacte dans la technique comme dans la musique, tantôt avec des cirques nouveaux comme Les Colporteurs, Gosh ou la Sociale K, tantôt en rue avec la compagnie 1 Watt ou pour les installations lumineuses du Groupe Laps, tantôt « au chaud » dans des salles pour des créations sonores pour la danse contemporaine avec les compagnies Ambitrix et l’Yeuse et même des régies son et vidéo au théâtre avec Joël Pommerat & Nasser Djemaï.


Lucy Charpie, réalisatrice de La Volière
Après trois ans de journalisme dans la presse écrite, Lucy Charpie intègre le master Créadoc, à Angoulême, en 2020. Amatrice de sons synthétiques et de field recording, elle expérimente la composition électroacoustique et s’intéresse à toutes les formes d’art radiophonique. Elle a collaboré à la réalisation de deux documentaires pour Making Waves, à une courte création sonore pour le Grain des choses et vient de terminer son film de fin d’études, Uranus sur la dune, tourné en Normandie. La volière est son tout premier documentaire sonore. Le deuxième, Lignes de rive, a été diffusé dans quelques festivals en Charente et à Paris.

Les intervenant·es

Federico Rossin, qui animera l’atelier Expérimentation sonore et cinéma documentaire
Après des études de littérature, d’histoire de l’art et de philosophie, Federico Rossin devient historien du cinéma, conférencier, formateur et passeur d’images. Il mène ses recherches dans le domaine du cinéma expérimental, documentaire et d’animation.
Depuis 2007 il travaille comme programmateur indépendant pour de nombreux festivals en Europe.
Il intervient aussi comme formateur dans des réseaux d’éducation populaire et dans des cadres universitaires.
Il a publié trois livres et des dizaines d’essais dans des revues, livres et journaux, en France et en Italie.
Il collabore aux projets de Ty Films depuis 2014, et animera l’atelier "Expérimentation sonore et cinéma documentaire" le samedi 25 juin à 14h, en partenariat avec Longueur d’ondes.


Laurence Conan, qui présentera le programme Ecouter-voir Johan van der keuken, une promesse de cinéma
Depuis 2005, Laurence Conan est chargée de développement au sein de Documentaire sur grand écran, association nationale qui depuis trente ans accompagne le cinéma documentaire en salle sur l’ensemble du territoire national et dans les pays francophones. L’activité de l’association se partage entre la diffusion de films auprès du grand public et le développement d’une offre de services en direction des professionnels : mise en réseau des lieux de diffusion, soutien aux distributeurs, centre de ressources, catalogue de 250 films récents et de patrimoine, formation des programmateurs. Laurence Conan anime un réseau de programmateurs partenaires actifs sur l’ensemble du territoire dans des salles de cinéma, des lieux associatifs, des festivals, des médiathèques…


Marie Diagne, qui présentera le programme Ecouter-voir Johan van der keuken, une promesse de cinéma
Marie Diagne est réalisatrice de versions audiodécrites. Elle a découvert le montage image avant d’écrire des scnerii de films documentaires. Elle est engagée depuis vingt-cinq ans dans la transmission du cinéma et poursuit cette réflexion par son travail sur l’accessibilité des œuvres cinématographiques aux publics handicapés sensoriels. Elle est la cofondatrice de L’Oeil Sonore/Le Cinéma Parle.


Tangui Perron, qui animera Une journée avec Jean-Pierre Thorn
Tangui Perron est historien et programmateur cinéma, spécialiste des rapports entre mouvement ouvrier et cinéma. Son dernier livre paru est Rose Zehner et Willy Ronis, naissance d’une image (édition de l’Atelier). Il est également auteur de Cinéma en Bretagne, des éditions Palantines et du livre-dvd qui accompagne Le Dos au mur). Il animera "Une journée avec Jean-Pierre Thorn", le vendredi de 10h à 17h.